Page:Gautier - Le Livre de jade, 1867.djvu/165

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« Comme une fleur tombée dans la boue, les passants cruels m’abandonnent.

« Les blés de riz que le vent balance sont plus heureux que moi ; lorsqu’ils entr’ouvrent leurs épis, on croirait voir mon sourire ;

« Mais moi, depuis longtemps, je ne souris jamais plus.

« Et bientôt un homme, tirant par-dessus son épaule le cordon de soie qui attache le Bateau des Fleurs à la rive, conduira ma douleur vers un autre pays ! »