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XXX



Hélas ! nous n’avions plus que quelques jours à rester à Lucerne. L’ouverture de l’exposition de peinture à Munich était annoncée et nous devions y assister, pour tenir nos engagements envers les journaux auxquels nous avions promis des comptes rendus.

Il faisait lourd et orageux, cette après-midi-là, et nous étions restées, madame Cosima et moi, sous le grand pin que le Maître escaladait si bien.

Il était remonté, lui, pour travailler un peu à son étude sur Beethoven.

Madame Cosima me donnait des renseignements sur Munich, m’indiquait ce qu’il y avait à voir : entre autres, la galerie du baron Schak, un original plus curieux encore, peut-être, que sa collection qui, parmi de nombreuses croûtes, contenait quelques jolies œuvres…

— Vous verrez aussi mon père et une