Page:Gautier - Le Troisième Rang du collier, 4e éd.djvu/151

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
139
LE TROISIÈME RANG DU COLLIER

ténèbres reposantes et mystérieuses, où les yeux voient peu à peu s’ébaucher des masques blancs d’une distinction sans égale.

Par exemple, la lecture du catalogue, rédigé en français, ne manque pas de gaîté. On y lit des choses comme celles-ci :

La Vierge est assise au soir devant un bâtiment ; à ses genoux, le garçon Jésus saisit avec la main droite la lisière poitrinale de sa robe.
La vanité sous l’image d’une belle femme de forme luxueuse, s’appuyante avec la main gauche qui tient une chandelle s’éteignante, sur un miroir rond.
Un loup dévore un agneau tandis qu’un renard s’y introduit.
Une femme est assise à côté d’un âne qui brait à terre, allaitant son enfant.
Deux chiens se chamaillent d’une tête de veau.
Portrait de l’électeur Maximilien en pleine armature.
Saint Martin à cheval blanc.
Le Christ, après avoir essuyé la mort, reçoit gracieusement les quatre pêcheurs repentants.


C’est bon de rire un peu !