tres de ce genre. Raphaël commençait à être trop nouveau pour lui.
De la musique telle que l’ont faite Rossini, Mozart et Weber, il ne connaissait rien ; au lieu du Di tanti palpiti, il chantait :
Tout est verlore,
La tintelore,
Tout est frelore, bei Gott !
de la défaite des Suisses à Marignan, par Clément
Janequin, ou quelque autre air d’Ockeghem, de
Francesco Rosello, de Constantio Festa ou d’Hobrecht :
il n’allait pas plus loin.
Pour les instruments dont on se sert aujourd’hui, il n’en savait pas le nom ; en récompense, il savait à merveille ce que c’était qu’une sambucque, des naquerres, des regales, une épinette, un psaltérion et un rebec : il en eût même joué au besoin.
En littérature, il eût cité juste le plus obscur roman : Parténopeux de Blois, Huon de Bordeaux, Atys et Profilas, le Saint-Graal, Dolopathos, Perceforest, et mille autres ; il ne se doutait pas de Byron et de Gœthe. Il vous eût raconté de point en point la chronique de tel roitelet breton antérieur à Grâlon et à Konan, et vous l’eussiez fort surpris en lui parlant de Napoléon.
Lorsqu’il était forcé d’écrire a quelqu’un, c’était dans un style si plein d’archaïsme, avec un caractère si hors d’usage, qu’il était impossible d’en déchif-