Page:Gautier - Lettre à la présidente, voyage en Italie. 1850.djvu/13

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Méry, un parapilla ailé et monstrueux s’introduit dans la bouche de Lady Bentinck, qui s’écrie « Very delicious ! » Les canons sont transformés en membres qui déchargent, les roues forment les couilles, les canons, la pine, et la fumée simule la mousse jaculatoire : ces embellissements priapiques sont dus au crayon libidineux de jeunes rapins français.

À Domo d’Ossola, les lieux, que quinze heures de route nous faisaient un devoir de visiter pieusement, pour y déposer nos libations, présentaient un aspect enchanteur et féerique ; ils étaient peints à fresque et représentaient des bouquets de roses qui s’épanouissaient comme des trous du cul de blondes, avec une touche de pourpre au milieu. Il est fort agréable de s’accroupir, ayant l’œil sur ces anus fleuris, ou sur ces fleurs anales, dépliant leurs pétales : les fronçures d’un sphincter, prêt à boire une pine, ou à vomir un étron.