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Page:Gautier - Mademoiselle Dafne - recueil 1881.djvu/74

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rant : « Et l’on dit qu’il n’arrive plus d’aventures ! »



VII


Maintenant quelques mots pour finir.

La disparition de Violanta resta toujours inexplicable, une instruction fut commencée et abandonnée faute d’indices. Les âmes pieuses dirent que le diable avait emporté la princesse, qui s’adonnait à la magie. À Rome, cette explication ne semble pas invraisemblable.

Le fils du ténor Ambrosio prit les fièvres et mourut.

La Dafné était retournée à Paris, où le jeune attaché d’ambassade vint la rejoindre. Elle avait repris sa vie habituelle. Mais, au dernier carnaval, comme elle était en train de souper, au café Anglais, avec quelques biches et quelques gandins de la plus belle eau, faisant grand tapage et commençant à briser les cris-