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les gens de paris. Le carnaval à Paris. — 6.


À sept heures ma fille se lève, le temps de faire ses quinze tours, il est bien huit heures ; faut travailler son piano ; on déjeune à neuf ; à dix, c’est son anglais ; ma fille chante sur les midi et puis sa mère veut qu’elle couse, qu’elle fasse un peu de cuisine, un peu de tout : bon ! la maîtresse de paysage arrive à trois heures et puis nous avons des serins, faut nettoyer ça, les fleurs des pots, n’importe quoi ; les uns et les autres viennent ; arrivent cinq heures et le soir, c’est mosieu Marritou qui lui fait repasser son orthographe. Et après ça vous croyez qu’une jeunesse a beaucoup le temps de s’amuser, vous !


gavarni le diable à paris.