Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome I.djvu/121

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pliment, comme à sa future belle-fille. Enfin Henriette et Rose m’offrirent de leurs ouvrages dans une corbeille où mon nom se trouvait enlacé avec celui de leur frère.

Après le déjeuner, on fit une promenade sur le beau canal qui environnait le parc. Elle donna lieu à une infinité de petits évènemens qui me prouvèrent toujours davantage que Léon voulait s’assurer de l’impression qu’il produisait sur moi. Comme la société était très-nombreuse il y avait deux bateaux. Lorsque nous fûmes tous réunis au bord du canal, je me retournai, et je dis : « Mesdames, nous devrions entrer dans le bateau. » Tous les jeunes gens qui se trouvaient là s’empressèrent de nous donner la main. Léon s’avança pour prendre la mienne, et