Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome I.djvu/130

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de rire et de dire : « Ah ! comme elle avait raison de ne pas vouloir la porter : si vous saviez, M. Léon, combien elle était triste en mettant cette robe, vous croiriez qu’elle prévoyait ce malheur ! » Léon me regarda avec attendrissement, et ne put cacher la joie que lui causait la révélation de Rose. Il me supplia, avec vivacité, de pardonner son ami, et surtout d’aller vite changer de robe. Je me sauvai avec Rose. Adrien et madame Duperay, que l’on mit au fait de la maladresse de Casimir, la réparèrent en donnant une autre tasse de café à Léon. On servit les liqueurs, et tout le monde rentra dans le salon. Casimir prenant Léon sous le bras, alla dans un coin lui confier qu’il avait cru de son devoir de le délivrer de cette méchante