Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome I.djvu/132

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quelle je devais rentrer, ne répondit rien ; mais, serrant la main de son ami, il dit, après un moment de silence : « La situation où se trouve cette jeune personne m’inspire le plus vif intérêt. » Je reparus alors dans la toilette la plus simple ; il m’aperçut le premier, vint à ma rencontre, me conduisit près de mon oncle, et se plaça avec Casimir derrière ma chaise. « Je voulais, me dit-il, que mon ami vous fît de nouvelles excuses, mademoiselle, mais, je ne puis que le louer de sa maladresse. Nous lui devons une toilette charmante, et bien préférable à l’autre ! — Je la préfère aussi à cause de sa simplicité, et je ne suis affligée que pour madame Duperay. — Ma foi, dit Casimir, je crois que vous ne remettrez jamais cette robe-là.