Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome I.djvu/149

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quer ce changement, et me dit en me suivant : « Bon Dieu, Mademoiselle, qu’est-il donc arrivé ? comme vous courez ! Je suis charmée de vous voir de si bonne humeur. Ali ! madame Duperay est une excellente dame, c’est elle qui vous rend si gaie. Ma foi, je suis bien aise que ce baron d’Ablancourt soit parti ; car, comme le disait son valet de chambre à Suzette, la fille de notre jardinier… Mais je me souviens que mademoiselle m’a défendu de lui rapporter ce qui se dit dans la maison. » Elle allait sortir, je la retins. « Ceci est différent, s’il s’agit de moi, je veux le savoir. — Oui, certainement, il s’agit de mademoiselle, mais je sais qu’elle ne veut jamais savoir… — Allons, madame Blanchard, vous