Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome I.djvu/237

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

comme le calme précède la tempête.

Mon oncle, peu disposé à se prêter à ce qu’il appelait les visions de madame de Genissieux, lui tenait toujours le même langage, et n’entrevoyait pas la possibilité d’une proposition dans les formes.

Il me regardait déjà comme mariée, parce qu’il m’avait engagée, et tout le reste lui paraissait de la folie ou du temps perdu. Cependant Léon était à la veille d’arriver. Il jugea nécessaire de s’adresser à moi directement dans une circonstance si majeure, et sa tante me remit la lettre suivante.