Page:Gazier - Histoire générale du mouvement janséniste, depuis ses origines jusqu’à nos jours, tome 2.djvu/301

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relâchée ni rigoristes outrés et décourageants, ni gallicans, ni ultramontains il n’y aurait plus que des chrétiens redisant en chœur ce que le Père Quesnel écrivait à Fénelon en 1711 : « J’ai en horreur tout parti, soit dans l’État, soit dans l’Église. Mon nom est chrétien, mon surnom est catholique, mon parti est l’Église ; mon chef est Jésus-Christ ; ma loi, c’est l’Évangile ; les évêques sont nos pères, et le souverain pontife est le premier de tous. » Cette belle profession de foi a trouvé place à la première page de cette longue histoire, elle est digne d’en former la conclusion.