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XLV


Un matin, après une nuit d’insomnie, Hermine eut de la peine à se lever, à s’habiller. Elle fut forcée de s’y reprendre à plusieurs fois pour mettre ses bas, ses jupes, pour se laver le visage. Il lui fallut fréquemment s’asseoir, puis s’approcher de la porte pour retrouver sa respiration. Elle eut recours à son remède ordinaire, les compresses d’eau froide, se trouva comme toujours soulagée, mais elle dut reconnaître que ses forces diminuaient.