Aller au contenu

Page:Genlis — Mémoires inédits, (ed. Ladvocat), T2.djvu/114

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Ce voyage fut, comme les précédens, rempli d’amusemens et de fêtes de mon invention. Nous y jouâmes mes deux pièces du Vaudreuil : les Deux Sultanes et la Montagne des deux Amans[1] ; et de plus les Folies amoureuses de Regnard. M. de Genlis revint de son régiment au mois de juillet, et deux jours après je vis arriver avec un plaisir extrême madame de Mérode, qui nous fut aussi utile qu’agréable pour nos fêtes. Elle resta avec nous jusqu’au milieu du mois de septembre. Après son départ, j’allai passer dix jours à Louvois, au bout desquels je revins à Sillery.

Je n’ai point parlé d’un personnage qui étoit à demeure chez M. de Puisieux, et qui mérite pourtant une mention particulière. Il s’appeloit M. Tiquet, il avoit été secrétaire d’ambassade de M. de Puisieux, et il avoit

    et d’une figure mâles, tous ses goûts étoient efféminés. Il jouoit la comédie, même dans un âge très-avancé. Il fut aimé dans son gouvernement.

    (Note de l’éditeur.)

  1. M. de Caraman avoit copié et gardé ces deux petites pièces j’en avois un double que j’ai conservé jusqu’à l’émigration. Alors je les ai perdues avec une infinité d’autres papiers.
    (Note de l’auteur.)