Célinte, mais Clainville ne pouvoit sacrifier qu’a la seule amitié, l’étude qui faisoit la consolation et le charme de sa vie.
Un jour, Busseuil invita les deux amis à diner, et Clainville, contre son ordinaire, accepta sans hésiter. Busseuil avoit rassemblé chez lui une compagnie assez nombreuse, mais Mirval n’y vit qu’un seul objet ; c’étoit une jeune personne de dix-sept ans, d’une figure si ravissante que tout le monde, ainsi que lui, en fut frappé d’étonnement. Elle étoit assise à côté d’une parente de Busseuil, nommée madame de Saint-Firmin, et Mirval apprit bientôt, que cette jeune beauté, qu’on appeloit Célestine, nouvellement arrivée de province, étoit une orpheline, nièce de madame de Saint-Firmin qui devoit la garder chez elle tout l’hiver. Mirval, excessivement occupé ce jour-là de madame de Saint-Firmin, que jusqu’alors il avoit à peine remarquée, se mit à table auprès d’elle ; mais Célestine étoit de l’autre côté, et Mirval observa que madame de Saint-Firmin fit placer