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don du Seigneur, et soutiennent cette lutte contre lui ? Ils meurent. Que n’aiment-ils ! ils auraient la vie.

Retirez-vous de leur société ; ne leur parlez pas, ni en public, ni en particulier ; mais attachez-vous aux prophètes et surtout à l’Évangile, où la passion nous est montrée, où nous voyons la résurrection accomplie. Fuyez les divisions comme la source de tous les maux.

Imitez tous ensemble l’évêque comme Jésus-Christ imite son père ; suivez les prêtres comme les apôtres eux-mêmes ; respectez les diacres comme l’ordre de Dieu le prescrit.

Dans tout ce qui regarde l’Église, ne faites rien sans l’évêque. Ne connaissez de véritable action de grâce que celle qui se fait avec lui ou celle qu’il autorise.

Où est l’évêque que là soit la multitude ; comme l’Église catholique se trouve où est Jésus-Christ.

Point de baptême, point d’agapes, sans la permission de l’évêque.

Ce qu’il approuve est la seule chose agréable à Dieu, la seule voie sûre et certaine.

La sagesse veut qu’on rentre en soi-même et qu’on revienne à lui par la pénitence, lorsqu’on le peut encore. Ne voyez que Dieu et l’évêque, et vous voilà dans le vrai chemin. Dieu comble d’honneur celui qui honore l’évêque. Agir secrettement sans l’évêque, c’est porter son hommage au démon. Que tous les dons de la grâce se répandent sur vous ! vous méritez ce bonheur. Vous m’avez soulagé de toutes les manières. Puisse Jésus-Christ vous soulager de même dans tous vos besoins !

Absent comme présent, j’ai été l’objet de votre tendresse ; vous en recevrez de Dieu la récompense. Supportez tout pour lui ; vous le posséderez un jour lui-même.

Vous avez accueilli comme de véritables ministres de Jésus-Christ, Philon, Rhée, Agathopode, qui m’ont suivi pour prêcher la parole de Dieu ; vous avez saintement agi. Ils rendent grâces à Dieu pour vous de tous les secours que vous leur avez prodigués. Rien ne sera perdu de tout le bien que vous avez fait. Puisse le Seigneur accepter ma vie pour la vôtre, et de