Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/23

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Étienne.

Oui, monsieur.

Il va à la fenêtre de droite dont il tire les rideaux : il fait grand jour.
Étienne et Mongicourt, ne pouvant réprimer un cri de stupéfaction en voyant le désordre qui règne dans la pièce.

Ah !

Étienne, entre la fenêtre et la table-bureau.

Mais, qu’est-ce qu’il y a eu donc ?

Mongicourt, au milieu de la scène.

Eh bien ! pour du désordre…!

Étienne, gagnant le milieu de la scène en passant devant la table.

Mais, qu’est-ce que monsieur a bien pu faire pour mettre tout ça dans cet état !

Mongicourt (1).

Le fait est…!

Étienne (2).

À moins d’être saoul comme trente-six bourriques !

Mongicourt, sur un ton de remontrance blagueuse.

Eh ! ben, dites donc, Étienne !

Étienne, vivement.

Oh ! ce n’est pas le cas de monsieur ! Un homme qui ne boit que de l’eau de Vichy !… et encore il l’allonge !… avec du lait !

Mongicourt, indiquant le pouf en blanc renversé par terre.

Ah ! là là ! Qu’est-ce que c’est que ce pouf ? Pas élégant !