Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/32

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Petypon, à Mongicourt.

Ah ! oui !… et de surnaturel. Ne s’imagine-t-elle pas maintenant qu’elle est voyante ? Enfin ! (À Étienne qui, près de lui et tout souriant, approuve de la tête ce qu’il dit.) Eh ! ben, c’est bien, allez !

Étienne.

Oui, monsieur ! (À part, tout en remontant.) Oh ! il est bien bas !

Il sort deuxième plan droit, en emportant chapeau et parapluie.



Scène II

PETYPON, MONGICOURT.
Mongicourt, considérant Petypon qui se tient la tête à deux mains, la droite sur le front, la gauche sur le cervelet, — lui frappant amicalement sur l’épaule.

Ça ne va pas, alors ?

Petypon, sans changer de position, les yeux au ciel, sur un ton lamentable.

Ah !

Il se traîne jusqu’à la chaise du milieu sur laquelle il s’assied.
Mongicourt, debout (1) et bien gaillard.

Ah ! ah ! Monsieur veut se lancer dans ce qu’il ne connaît pas !… Monsieur se mêle de faire la noce !…

Petypon (2), effondré sur sa chaise.

Mais, serpent ! c’est toi qui m’as entraîné dans ces endroits d’orgie !