Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/51

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Madame Petypon.

Mais oui !… En voilà une idée d’apporter ça dans ton cabinet… Depuis quand c’est-il là ?

Petypon, descendant vivement entre Mongicourt et madame Petypon.

Je ne sais pas ! je n’ai pas remarqué ! Ça n’y était pas cette nuit !… Il me semble que c’est ce matin, hein ?… n’est-ce pas, Mongicourt ? On a apporté ça ce… (Agacé par le silence et le regard moqueur de Mongicourt qui semble s’amuser à le laisser patauger.) Mais dis donc quelque chose, toi !

Mongicourt, sans conviction.

Hein ? oui !… oui !

Petypon, à sa femme.

Ça doit être une erreur !… c’est pas pour ici !… Je vais la renvoyer !

En ce disant, il empoigne la robe et, passant devant Gabrielle, pique vers la porte de sortie.
Madame Petypon, qui n’a pas lâché l’autre bout de la robe, en tirant à soi, fait virevolter son mari et le ramène à elle.

Mais, pas du tout, ce n’est pas une erreur.

Petypon (3).

Hein ?

Madame Petypon (2).

Seulement, c’est une drôle d’idée d’apporter ça chez toi !

Petypon.

Comment ?