Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/60

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La Môme, avec une admiration comique.

Oh ! comme tu comptes bien !

Elle lui pince le nez.
Petypon, rageur, dégageant son nez.

Allons, voyons ! (Il tire cinq billets de cent francs de son portefeuille et les donne un à un à la Môme.) Un… deux… trois… quatre… cinq !

La Môme, happant le dernier billet.

Merci.

Petypon, vivement, la rattrapant par le poignet.

Il n’y en a pas deux ?

La Môme, se dégageant.

Mais non, quoi ?

Petypon, remontant en lui indiquant la porte.

Bon ! eh ben ! maintenant, file !

La Môme, qui est remontée, au lieu de sortir, décrochant et allant à la chaise où était sa robe.

C’est ça ! Ma robe ! où est ma robe ?

Petypon (3).

Comment ta robe ?

La Môme (2), ne trouvant pas sa robe à la place où elle pensait la trouver, allant voir sur l’autre chaise de l’autre côté de la baie.

Eh bien ! oui, quoi ? ma robe !

Petypon.

Non ! Non ! C’est inutile !… il n’y en a pas !… Tu es très bien comme ça !… va, file !

La Môme.

Hein ? Non mais t’es marteau ? Tu penses pas que je vais me balader dehors en liquette.