Page:Georgette Leblanc - Un pélerinage au pays de Madame Bovary.djvu/105

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

amies et leur donner des détails sur sa nouvelle existence. Ce fut la dernière entrevue des deux compagnes. D’après les dires de ma mère Delphine était très jolie, c’était une brune aux yeux troublants, un type exceptionnel en Normandie. Grande, bien faite, de belle allure, d’une intelligence médiocre, elle n’avait aucune culture ; très prétentieuse, il lui arrivait souvent de faire des cuirs et des velours en parlant…

… J’ai trois témoignages en faveur de sa beauté : celui de ma mère, celui d’une vieille dame de mes clientes qui la connut à la belle époque, et enfin celui de sa bonne qui existe encore. »