Page:Georgette Leblanc - Un pélerinage au pays de Madame Bovary.djvu/26

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ses maisons n’arrêtent pas les sources de verdure qui coulent à travers son silence ; il reste mêlé d’arbres et envahi par l’herbe. Tout du long de la rivière des jardins fleurissent et des saules se penchent. « Les toits de chaume, comme des bonnets de fourrure rabattus sur les yeux, descendent jusqu’au tiers à peu près des fenêtres basses, dont les gros verres bombés sont garnis d’un nœud dans le milieu, à la façon des culs de bouteilles. » Nous suivons la rue ; elle s’élargit bientôt en une grande place, la place où dans le roman de Flaubert se