Page:Georgette Leblanc - Un pélerinage au pays de Madame Bovary.djvu/34

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Parce que nous avons nommé Mme Bovary une flamme inattendue a lui dans tous les yeux… On croirait que le moindre paysan a lu le roman de Flaubert. Ne nous fut-il pas conté que l’instituteur en fait la lecture à ceux qui n’ont pas le moyen de s’instruire ! Tous parlent de l’héroïne et de Monsieur Gustave, comme ils parleraient de leurs récoltes ou de leurs bestiaux. Et cela donne un relief particulier à cette petite population. Pour elle, Mme Bovary fut une « dévergondée », mais l’œuvre qui répandit son histoire à travers le monde n’en fait-