Page:Gerbault Seul à travers l'Atlantique 1924.djvu/179

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Il y avait beaucoup de marques de l’approche de la terre, le jour suivant, dimanche 2 septembre. La couleur de l’eau était différente, les marsouins étaient nombreux et j’aperçus même quelques papillons morts flottant sur l’eau.

Je savais maintenant que ma navigation était correcte. À midi une goélette passa loin de moi.

Vers 3 heures de l’après-midi du 3 septembre, j’aperçus une quantité innombrable de mouettes et en découvris bientôt la cause : à l’horizon, à 3 milles de distance, passait une goélette de pêche suivie par une véritable armée de mouettes.

La brise était très légère et pendant deux heures je fis voile vers la goélette qui était droit sur ma route vers l’ouest. À 4 heures, ses embarcations revinrent à bord et le navire se dirigea vers le