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la soif — les daurades
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Mais je trouvai qu’il ne donnait presque aucune chair mangeable.

Le 1er août, ma gorge était mieux et je considérai que je pouvais prendre un bain. L’eau était calme, fraîche et transparente comme celle d’un lac et le Firecrest roulait paresseusement dans une longue ondulation ; aussi je plongeai par-dessus bord dans la fraîcheur de l’océan.

Tout le jour avait été calme et le coucher du soleil fut merveilleux. Quelques petites bandes de nuages apparaissaient vers l’ouest, floconneuses comme une toison de mouton. Quand le soleil disparut dans l’Océan, ses rayons le teintèrent de rouge, jusqu’à ce que toute la partie ouest du ciel devînt extrêmement brillante.

J’admirai ce magnifique spectacle, jusqu’à ce que le jour tombât. La