Page:Germain - Œuvres philosophiques, 1896.djvu/261

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de vers grecs et voudrais pouvoir anéantir de même les latins ; que je me contenterai d’admirer désormais Mademoiselle votre fille dans le plus respectueux silence, et de vous regarder comme la plus heureuse des mères, et la plus digne d’envie. J’oserai prendre la liberté de prier Mademoiselle Sophie d’agréer un exemplaire de la seconde édition de Paris, qui va paraître sous très peu de jours avec l’addition que j’ai eu l’honneur de lui communiquer et qu’on m’annonce, Madame, devoir être incessamment suivie d’une traduction en vers français dont s’occupe maintenant une dame que je n’ai pas l’avantage de connaître. Je me reprocherai toute ma vie d’avoir composé cette pièce qui a pu blesser l’excessive modestie de Mademoiselle votre fille. Je la supplie, ainsi que Mademoiselle sa sœur, de vouloir bien recevoir mes excuses et les assurances du vif et éternel regret et du respect avec lequel je suis, Madame, votre très humble et très obéissant serviteur,

d’Ansse de Villoison.