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Sur l’aqueduc qui amenait à Lyon l’eau de ces montagnes, Delorme[1] se contente de la mention que voici :

« Le Mont-d’Or fixa d’abord le premier dessein des Romains. Deux branches d’aqueducs embrassèrent tout ce groupe de montagnes et recueillirent les eaux, l’une depuis Poleymieu jusqu’à Saint-Didier, en passant sur les collines qui regardent la Saône, dans les paroisses de Curis, Albigny, Couzon, Saint-Romain, Collonges et Saint-Cyr ; et l’autre depuis Limonest jusqu’à Saint-Didier. Ces branches réunies formèrent une tige d’aqueducs qui passait à Ecully ; au Massut et à Saint-Irénée, où elle se terminait je ne sais en quel endroit ; mais il en subsiste encore un reste sous le carrefour du chemin de Francheville et de Tassin[2]. »

Fig. 1 — Section de l’aqueduc d’après Flacheron.

Flacheron[3] est plus explicite. Sans préciser exactement le parcours, il s’attache surtout à décrire la forme et les dimensions de la section du canal, ayant pu mesurer celui - ci en un point où il était coupé par un chemin qu’on venait d’ouvrir pour desservir une carrière, au-dessus du village de Couzon. Cette section est représentée ci-contre (fig. 1). M. Gabut[4] donne sur le parcours beaucoup plus de détails. Il signale les différents points où il a vu l’aqueduc à découvert, plus ou moins endommagé.

  1. Sur Delorme, v. ci-dessus, Introd., p. iii.
  2. Ouvr. cité, p 4.
  3. V. ci-dessus, Introduction, p. x.
  4. Revue du Lyonnais, octobre 1889.