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Pendant un séjour de plus de deux ans à Mayotte, chef-lieu des Établissements français dans le canal de Mozambique, j’avais entrepris de recueillir la matière d’une étude sur cette île et les trois autres Comores ; des fièvres opiniâtres, et mes occupations comme juge impérial, ne m’ont pas permis de continuer ce travail. Ce sont mes notes incomplètes que je réunis ici sous le titre d’Essai sur les Comores ; puisse ce modeste essai ajouter quelques faits nouveaux aux excellentes notices qui ont été publiées sur ces îles, et contribuer à faire connaître un petit pays, trop vanté, trop décrié, auquel le percement de l’isthme de Suez, la transformation de la marine marchande, et l’établissement de relations régulières avec la côte d’Afrique, peuvent donner une sérieuse importance.

Pondichéry, 12 janvier 1870.


A. Gevrey