que je ne voulais plus les quitter. — Oasis ! (Ahmet me dit : la suivante est beaucoup plus belle.)
Oasis. La suivante était beaucoup plus belle, plus pleine de fleurs et de bruissements. Des arbres plus grands se penchaient sur de plus abondantes eaux. C’était midi. Nous nous baignâmes. Oasis ! — Puis il nous fallut la quitter.
Oasis. De la suivante que dirai-je ? Elle était encore plus belle et nous y attendîmes le soir.
Jardins ! je redirai pourtant quelles étaient avant le soir vos accalmies délicieuses. Jardins ! Il y en eut où l’on aurait cru se laver ; il y en eut qui n’étaient plus que comme un verger monotone où mûrissaient des abricots ; d’autres pleins de fleurs et d’abeilles, où des parfums rôdaient, si forts qu’ils eussent tenu lieu de mangeaille et nous grisaient autant que des liqueurs réelles.