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PINDARE

manque de tendresse et de suite : ils ne songeaient pas à s’en plaindre, ils avaient tout ce qui leur fallait.

Ces observations indiquent quels doivent être les principaux objets d’une étude sur Pindare. Ils se ramènent à deux questions générales : la matière morale et religieuse, et l’art. C’est précisément la division adoptée par M. Croiset dans la seconde partie de son ouvrage. Nous ne le suivrons pas dans tous ses riches et substantiels développements ; nous nous bornerons à détacher quelques points qui nous paraissent devoir être plus nouveaux pour le public.