Page:Girard - Le Pont Saint-Michel, paru dans Le Monde illustré, 13 juin 1857.djvu/6

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nues, appelait le marteau des démolisseurs ; si leurs rues insalubres, où ne plongeait qu’un instant, dans les plus beaux jours, un rayon fourvoyé du soleil, disparaissent légitimement sous une couche de décombres, il est quelque chose dans la masse de ces constructions croulantes, dans l’ensemble de ces vieilles habitations près de s’effacer, dont l’esprit et le cœur même aiment à conserver en eux l’empreinte, à recueillir pieusement le souvenir : c’est l’aspect général, ce sont ses lignes accidentées, sa silhouette irrégulière, ce qu’on peut appeler avec vérité sa physionomie. Il n’y a pas seulement des murailles et des toitures dans la masse générale de ces hôtels tout disloqués, dans ces groupes de vieilles maisons con-