Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/130

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
116
MARIE CALUMET.

dimanches et jours de fête, ne s’appelait pas Narcisse tout court, mais monsieur Narcisse. C’était là une loi à laquelle tous, sans exception, jusqu’au curé, devaient se conformer. Sinon pas de réponse.

Le curé Flavel s’était d’abord formalisé de cette idée bête, comme il disait. Mais devant le mutisme obstiné de son homme engagé, il avait dû amener pavillon.

Narcisse donc, franchit seul la distance, courte il est vrai, entre l’église et le presbytère. Les bras ballants et la détresse dans l’âme, il se dirigea vers la grange et se jeta sur une tasserie de foin en sanglotant comme un enfant.

Avant de monter en voiture à la porte de l’église, les femmes babillaient ;