Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/155

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
141
MARIE CALUMET.

péril montait, suppliante, impérieuse, irrésistible.

Si Marie Calumet devait être à l’honneur, elle devait être d’abord à la peine.

Il lui fallait rester à son poste, pour surveiller les derniers préparatifs du presbytère, et voir aux apprêts d’un festin digne de la majesté de l’auguste personnage qui daignait condescendre à venir visiter son peuple.

Pour un sacrifice, c’était un sacrifice, mais le bon Dieu lui en tiendrait compte.

Narcisse, malheureusement, borné d’intelligence, dont l’esprit ne pouvait atteindre de si hautes cimes de l’abnégation, prit en mauvaise part le refus de sa dulcinée. Il conclut tout bonnement que Marie Calumet rejetait ses moindres