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MOSAÏQUE

gabrielle
(Lui appliquant un petit soufflet)

Pour qui me prenez-vous, monsieur ?

hector

Mille pardons, mademoiselle, mais j’avais cru comprendre…

gabrielle

Vous allez trop vite en affaires, monsieur. Nulle ne peut résister à vos charmes. Mais auparavant, permettez-moi de vous mettre à l’épreuve. Si je ne me trompe, vous tenez à obtenir un baiser de moi ?

hector

Je le désirais, oui, mais à présent…

gabrielle

Tenez, mon cher monsieur, je sens naître, là, un sentiment pour vous. Si jamais vous vous rencontrez devant moi, avec un homme, administrez-lui une bonne taloche, et s’il réplique, jetez-vous à mes pieds et dites-moi que vous m’aimez. Si vous vous conduisez en brave, je vous accorderai le plus enivrant baiser que vous n’ayez jamais reçu de votre vie. Naturellement, lorsque M. Darboy rentrera avec ses fleurs, ne lui faites rien voir, car vous êtes entrés, ici, ensemble.