Pour qui me prenez-vous, monsieur ?
Mille pardons, mademoiselle, mais j’avais cru comprendre…
Vous allez trop vite en affaires, monsieur. Nulle ne peut résister à vos charmes. Mais auparavant, permettez-moi de vous mettre à l’épreuve. Si je ne me trompe, vous tenez à obtenir un baiser de moi ?
Je le désirais, oui, mais à présent…
Tenez, mon cher monsieur, je sens naître, là, un sentiment pour vous. Si jamais vous vous rencontrez devant moi, avec un homme, administrez-lui une bonne taloche, et s’il réplique, jetez-vous à mes pieds et dites-moi que vous m’aimez. Si vous vous conduisez en brave, je vous accorderai le plus enivrant baiser que vous n’ayez jamais reçu de votre vie. Naturellement, lorsque M. Darboy rentrera avec ses fleurs, ne lui faites rien voir, car vous êtes entrés, ici, ensemble.