Page:Giraudoux - L’École des indifférents.djvu/124

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N e\v- York étiemie les saisons avec magni- ficeiice, les déforme en un jour, puis les passe à la province qui les ménage jus- qu'au bout. L'automne, sur les pelouses de Welleslcy, est déjà élimé et couturé de mille pièces de soleil. Dès maintenant les arbres sont marqués pour l'hiver; un vent affairé, qui affecte d'épargner les feuilles, stérilise les rameaux où la neige ne doit point fondre. En levant la main, on touche une fraîcheur impitoyable. Les sentiers sont trop étroits; la route trop large. Nous allons, Mademoiselle

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