Page:Giraudoux - Simon le pathétique.djvu/129

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gie, sourde et paralytique pour le monde de ces trois êtres — parfaits. Philippe d’ailleurs était mort depuis cinq mois ; elle se sentait moins indiscrète en parlant de lui. Elle était heureuse d’apprendre que le dernier soir où j’avais vu · Philippe, la veille de son entrée à la clinique, p · je lui avais parlé d’elle. Triste et douce soirée d’hiver, basse, —· la dernière entîn, tirée comme une barre d’addition au-dessous des autres ; étroite, — au-dessous d’une courte vie. Elle en voulait connaître tous les détails. Elle m’inter-W rogeait, mais doucement, dignement, comme on interroge le capitaine dont le bateau a coulé, par petites questions précises : W —· Qui m’avait donné l’idée de venir, un pressentiment, une crainte ? ’

Le hasard. Il est des jours où l’on préfère remonter la Seine. J’avais aperçu relevés les rideaux de sa fenêtre. r

—·· L’avais-je dérangé ?

Je Pavais dérangé. Les jours où il relevait ses rideaux, c’est qu’il travaillait". Il travaillait é ’dans la fenêtre exposée au soleil, je m’assis dans la fenêtre de Pombre, j’attendis pour parler que le soir nous eût misdans une lumière égale. il ajouta quelques mots à la dernière phrase égpiig,