Page:Giraudoux - Simon le pathétique.djvu/163

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vxiznxnnnn HISTOIRE D’HÉLÈNI’l 155 trop comble, coupe trop lourde dont les anses, l’une après 1’aut1·e, cédèrent sous mes doigts. La ’main de marbre, ·la main sans maître se crispa comme l’autre, m’échappa. Debout et immobile, f comme le jour où j’échappai au fond de l’abîme cette autre femme, je levai la tête, je fermai les yeux...

Du moins je ne vis pas, haussée sur la pointe des pieds mais évitant de me toucher, de m’effleurer, Hélène, . les yeux ouverts et curieux, — · je sentais notre amour lui-même entre nous comme un frère indiscret — poser ses lèvres î distinctes contre mes lèvres fermées et les appuyer un long moment d’un-poids que j’éprouvai pour la première fois, ddpoids de la tête que j’aime1