Page:Giraudoux - Simon le pathétique.djvu/207

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1 I ·.

GHAP l’llBE · ·

C’ES’l’ainsi que commencèrent mes vacances. Un gouffre me sépara ·de ma vie ; je restai seul sur l’autre bord, me suffisant pendant un mois d’un passé de quelques jours, puis, heureux, de quelques semaines... Juillet finissait. Il n’y avait plus dans les jardins publics que les enfants de la campagne, rançon rose et jouftlue des petits Parisiens épars dans les provinces. Les concierges, las d’être assi, supportaient debout leurs maisons vides. Le soleil modérait sa course, prenait de l’eau à chaque bassin. On voyait passer solitaires les étudiants qui étaient deux au printemps, trois en hiver, — et passer à deuxceux qui étaient quatre, qui étaient six.