Page:Giraudoux - Simon le pathétique.djvu/210

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son mecs x.: puaiugus 1

son wagon semblât aspirée par cette place ronde à mille becs éclatants. 1

Quand je sortis dans le couloir, le lendemain, le rapide quittait Munich. C’était bien Munich. ! ’ Le conducteur, qui à Commercy était remonté en mangeant une madeleine, à Verdun des dragées, sautait sur le marchepied la main pleine de raiforts muni chois qu’il devait avoir arrachés au macadam même de la gare. Puis la M cathédrale, qui était i gauche, apparut soudain à droite ; on la reconnaît à cela, et les autres monuments, Glyptothèque, Pinaco- } thèques, parce qu’ils contiennent trop d’objets ’ ’ fragiles sans doute, restaient immobiles. Puis se ’ A dressa la Bavaria, dans la tête de laquelle douze · femmes peuvent tenir à l’aise. Qu’y faisaient elles bien à cette heure matinale, surprises de s’éveiller ensemble dans le bronze ? Enfin, tirée comme une barre au-dessous de la ville, l’Isaar, rivière de craie, aussi droite qu’une main |d’homme peut tracer une ligne. Il n’y avait plus

qu’à additionner ces maisons rouges avec ces

}bassets, ce dômes d’or avec ces tramways bleus, ce Maximilianeum avec cet homme en pantalon brodé et à genoux nus, et l’on avait Munich. C’est alors que Lyzica sortit de sa cabines.-