Page:Giraudoux - Simon le pathétique.djvu/82

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d’avoir ainsi confié à faux son cœur. Elle se borna à n’en plus parler ; elle s’habitua à cette U compromission, et, au contraire de Gabrielle, se 1

plaisait à sa déchéance. Je lui appris le poker, al

’je la fis abonner à la Gazette des Modes ; nous t en restâmes là pour le ciel ; nos livres, notre fenêtre, s’ouvrirent moins souvent. Bientôt, il v ne fut plus question, entre nous, que de théâtre, de patinage. L’amitié, cette fois, unissait deux cœurs tendres et graves par ce qu’ils, r avaient de volage et d’indifférent. Puis un jour, ( comme s’il était temps qu’à son tour elle s’eii’açât, levant le dernier écran qui me séparait peut- É être de l’avenir, sans’raison, sans prétexte, elle me dit : A,

— Je veux vous marier, Simons. Je pense à une amie.,

Q • C • • Il • • • • • C C O Q

Une guerre avait lieu en Orient, entre des ; ennemis et des amis à nous. Je venais annoncer à Hélène victoires et défaites, Assis dans un I coin de la cheminée, je tisonnais, j’organisais· T de grands feux de trois bûches, d’une seule é bûche, d’un tison. A l’autre coin, mon amie lisait : ainsi se disposent les couples dans leur È °