Page:Giraudoux - Suzanne et le Pacifique, 1925.djvu/223

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a la Marne…, et soudain, en effet, la Marne me promit mon retour, tant je revis nettement à Charenton, sur son embouchure même, ce pêcheur à la ligne plein de ravissement, — je l’avais félicité, et il m’avait tendu sa main gauche, — secouer avec la droite, de son poisson, pour ne pas mouiller trop sa poche, tout ce qu’il pouvait de cette eau sacrée.

Un moineau, apprivoisé sans doute sur un des navires coulés, — les moineaux sont bien laids et vulgaires, mais il y a la Marne — était venu se poser sur mon épaule et ne me quitta plus.