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decine, la physique et l’histoire naturelle, par sa correspondance avec les corps savans de l’Europe ; il publia les éloges de Rameau, de Legouz-Gerland, de Durey de Noinville, et l’histoire de l’académie en tête du premier volume des mémoires de cette société, desquels il fut éditeur. Entre autres couronnes académiques qui ceignirent le front respectable de ce médecin célèbre, l’on doit distinguer celle que lui déféra l’académie d’Amiens, (sur l’influence des mœurs des Français sur leur santé ;) c’est un des plus intéressans mémoires du docteur Maret ; il fut imprimé à Amiens, 1772. in-12. M. Mailly prononça son éloge.

Jean-Philibert Maret, oncle du précédent, né à Dijon le 8 novembre 1705, y mourut en octobre 1780. C’étoit un chirurgien de grand mérite ; une foule de mémoires relatifs à son art, parmi lesquels on remarque ceux sur l’ouie, l’hydrophobe, la pierre, le bec de lièvre, l’hermaphrodite Drouart, lui ont mérité une place distinguée parmi