cachot[1], vous mourrez du poison que vous aurez pris pour vous dérober au bourreau, du poison que le bonheur de ce temps-là vous forcera de porter toujours sur vous. »
« Grand étonnement d’abord ; mais on se rappelle que le bon Cazotte est sujet à rêver tout éveillé, et l’on rit de plus belle. — « M. Cazotte, le conte que vous nous faites ici n’est pas si plaisant que votre Diable amoureux[2]. Mais quel diable vous a mis dans la tête ce cachot, et ce poison et ces bourreaux ? qu’est-ce que tout cela peut avoir de commun avec la philosophie et le règne de la raison ? — C’est précisément ce que je vous dis : c’est au nom de la philosophie, de l’humanité, de la liberté, c’est sous le règne de la raison qu’il vous arrivera de finir ainsi, et ce sera