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Unis le députèrent à Paris pour suivre les négociations qu’entraînoit la scission de sa patrie avec la Grande-Bretagne ; Franklin réussit à obtenir l’appui de la France, qui valut l’indépendance de l’Amérique. À son retour, nommé gouverneur de la Pensylvanie, il se dévoua tout entier aux intérêts de cette colonie, où il mourut le 17 avril 1790. — Les États-Unis d’Amérique, l’Assemblée nationale de France portèrent le deuil de cet homme que regrettoient les deux mondes ; on attribue au ministre Turgot ce beau vers qui fait devise au bas du portrait de Franklin :

Eripuit cœlo fulmen, sceptrumque tyrannis.

Rue Saint-Pierre.Cette large rue que nous allons suivre, est celle de Saint Pierre, jadis d’Auberive, parce que l’abbaye de ce nom y avoit un hôtel.

Cette rue étoit avant la révolution, terminée par l’église Saint Pierre, paroisse qui remonte au XI.e siècle ; d’abord bâtie dans le faubourg, elle