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tion. L’urne de ce chef de Druides, sur laquelle le médecin Guenebaud a si longuement disserté ; le monument triomphal recomposé par l’ingénieur Antoine aîné, d’après les fragmens de sculpture trouvés en fouillant le sol de Dijon ; le temple de la Fortune et celui de Mithra, les débris de colonnes, de statues, de bas-reliefs, d’urnes, de tombeaux, découverts en creusant à certaine profondeur, viennent se réunir pour attester l’ancienne splendeur de cette ville.

Lors de la conquête des Gaules par les Romains, Jules-César qui d’abord s’étoit posté sur le plateau du Mont-Afrique pour dominer le pays, en fit descendre ses légions pendant l’hiver, et les établit à Dijon, sous le commandement de Caius-Fabius ; un camp fut tracé, qui dès-lors prit le nom de Castrum-Divionense, et les vainqueurs s’établirent dans le pays qu’ils venoient de subjuguer.

Mais le supplice d’Accon, et la mort de Dumnorix, n’étoient point effacés