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s’étoit manifestée. M. de Bretenière étoit bienfaisant et très charitable ; il avoit l’ame forte et l’esprit nourri des auteurs les plus estimés ; ses voyages en Italie lui avoient acquis un goût sûr pour les beaux arts. On doit à ses soins l’établissement du lycée et les écoles ouvertes aux indigens sous la direction des filles de Saint-Vincent de Paule ; il décora d’inscriptions les deux premières salles de l’hôtel-de-ville, et les constitua en quelque sorte le Panthéon dijonnais.

Rue du Faucon.Le prolongement de cette rue est celle du Faucon ; sans doute là étoit l’hôtel de la fauconnerie, ou des grands fauconniers de nos Ducs ; cette rue est terminée par l’hôtel des comtes de la Marche, anciens premiers présidens du parlement de Bourgogne qui, depuis 1745 à 1772, furent, de père en fils, revêtus de cette magistrature : c’est le fils qui fit édifier ces superbes jardins de Montmusard, dans leur temps les délices de Dijon et l’admiration des étrangers.