Page:Girault - Manuel de l'étranger à Dijon, 1824.djvu/349

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
(330)

tradition pourroit être plus respectable que celle qui dérive de cette série d’évêques, signis et virtutibus clari, comme les appelle leur descendant. Oserions-nous révoquer en doute dans 50 ans les fortifications qu’a fait élever le célèbre Vauban.

L’objection qu’on voudroit tirer des fragmens d’antiquités enfouis dans les fondations des murailles, n’est donc pas un titre suffisant pour en faire retarder la construction, et si ce qu’on oppose doit céder au raisonnement, il ne se soutiendra pas davantage au narré des faits.

Nous lisons qu’à l’époque où trente tyrans se disputoient l’empire des Césars, Crocus et ses Vandales ravageoient sur-tout la partie orientale des Gaules ; qu’ils saccagèrent Metz, Besançon, Langres, marquant leur route en traits de sang, signalant leurs triomphes par le renversement des plus beaux édifices. Lorsque Aurelius-Victor, Paul-Orose, Eutrope nous attestent les cruautés et la bar-