Page:Girault - Manuel de l'étranger à Dijon, 1824.djvu/351

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
(332)

C’est ainsi que d’après des causes pareilles, et sur des motifs semblables, les murs d’Athènes furent construits de débris de temples et de tombeaux, quî fit ut muri Atheniensium ex sacellis sepulchrisque constarent. Grosley, dans ses éphém. parle de la conformité des murs d’Auxerre et de Langres avec ceux de Dijon, dans les fondations desquels l’on rencontre aussi des débris d’édifices et de monumens ; il combat l’abbé Lebeuf, qui, fondé sur ces vestiges, vouloit en reporter la construction au temps où le christianisme devint dominant ; Grosley la fixe au contraire après l’expulsion des Vandales : tempus destruendi, tempus ædificandi, maxime d’une grande vérité ; aussi voyons-nous Lyon se reconstruire après avoir été renversé ; Saragosse et Moscou auront le même sort, etc., etc.

Mais on objecte encore que Saint Benigne fut martyrisé sous le règne de Marc-Aurèle ; l’on montroit il y a peu d’années, la tour où il fut mis