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parce que le bailliage d’Auxonne, où Girard étoit lieutenant, n’étoit, ainsi que Nuits, Saint-Jean-de-Laône et Beaune, qu’un des sièges du bailliage-présidial de Dijon.

Benigne Legouz-Gerland, dont je vous ai parlé, étoit grand-bailli du Dijonnais.

L’éditeur de Bannelier, Fr. Petitot, étoit conseiller en ce bailliage.

Un peu plus loin à gauche est la rue Porte aux Lions, parce que là étoit l’une des portes de la première enceinte de Dijon, probablement ornée de lions ; à droite est la rue des Étaux ou des Étioux, sur laquelle donnent les bâtimens de l’hôtel appartenant aux évêques de Langres, et qu’ils habitoient lorsqu’ils venoient à Dijon ; cet hôtel devint le couvent des Jacobines, fondées en 1612, supprimées en 1768, et dont l’église et l’entrée principale donnoient sur la Place Impériale.

Place impériale.Cette place en hémicycle est la plus belle et la principale place de Dijon ;